lundi, octobre 02, 2006

"Combien j'ai douce souvenance"

Je ne pouvais, chers amis, prenant chaque jour plaisir à la lecture de vos blogs, demeurer sans rendre un peu de ce que j'ai reçu.

Ainsi naît donc cet objet qui ne passera sans doute pas l'année, mais son but n'est pas de durer ; il recevra les découvertes que je pourrai faire au Royaume-Uni, et peut-être quelques plaisirs et pensées a vous faire partager, en politique, en histoire, en littérature, que sais-je encore ?
Rassurez-vous, je ne multiplierai pas les posts.

En un mot, voici une sorte de lien avec ma chère patrie, et Sciences Po. Sciences Po !

Voilà bien des sottises en peu de lignes ? brisez l'os, écrivait Rabelais.

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2 Comments:

Blogger Arnaud said...

bienvenue sur la blogosphère!

16:28  
Anonymous Anonyme said...

une consolation... par charles d'Orléans...


En regardant vers le païs de France,
Un jour m'avint, a Dovre sur la mer,
Qu'il me souvint de la doulce plaisance
Que souloye oudit pays trouver ;
Si commençay de cueur a souspirer,
Combien certes que grant bien me faisoit
De voir France que mon cueur amer doit.

Je m'avisay que c'estoit non savance
De telz souspirs dedens mon cueur garder,
Veu que je voy que la voye commence
De bonne paix, qui tous biens peut donner ;
Pour ce, tournay en confort mon penser.
ais non pourtant mon cueur ne se lassoit
De voir France que mon cueur amer doit.

Alors chargay en la nef d'Esperance
Tous mes souhaitz, en leur priant d'aler
Oultre la mer, sans faire demourance,
Et a France de me recommander.
Or nous doint Dieu bonne paix sans tarder !
Adonc auray loisir, mais qu'ainsi soit,
De voir France que mon cueur amer doit.

ENVOI

Paix est tresor qu'on ne peut trop loer.
Je hé guerre, point ne la doy prisier ;
Destourbé m'a longtemps, soit tort ou droit,
De voir France que mon cueur amer doit

19:46  

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