mercredi, janvier 17, 2007

För Sverige I Tiden

Ne nous arrêtons pas en si bon chemin, et regardons vite la suite des vacances, avant que la lassitude ne me gagne.

D'Helsinki, donc, je pris le ferry pour Stockholm ; après quelques tours ethnologiques dans les différents endroits où les finlandais vont se saoûler, le temps d'une traversée, je me calai dans un fauteuil (les cabines étant bien plus chères), à côté d'un norvégien rentrant d'un tour de Finlande, et d'une suisse, faisant de même.
La nuit se passa sans encombre, si ce n'est l'arrivée bruyante, dans notre salle, de Français, plus préoccupés de leurs petites personnes que du sommeil des autres ; après avoir allumé la lumière, parlé à voix haute, et surtout retiré leurs chaussures (Ach, l'odeur), ils se calmèrent.
Réveil tôt le matin, sortie sur le pont, couvert d'une épaisse plaque de glace ; le soleil se levait sur la baltique, entre les innombrables îles qui sont devant Stockholm. Souvent, elles présentent sur leurs rivages un chapelet de ces maisons de bois rouges qui évoquent tant le Nord. Toutes avaient une estacade, seule voie d'accès en dehors des mois de gel.
Lever de soleil sur la Baltique
L'une de ces îles aux maisons rouges
Le Nord, certes, mais celui-ci n'était pas le même, les notes si étranges du Pohjola finlandais se muaient en sons plus gutturaux du Norden suédois.
Enfin, je débarquai au port de Stockholm, passai un coup de fil à Julie, et sautai dans le métro, n'ayant qu'une hâte, prendre une douche et me changer.
Vue aérienne de Gamla Stán
A propos, après moult hésitations, j'ai fini par tester le sauna ; il eût été dommage de partir sans cela. L'impression de propreté et le coup de sang que cela vous donne est très agréable, mais je le déconseille au gens introvertis et aux natures sensibles.
S'ensuivit la visite de la Venise du Nord, très riche cité, aux splendides collections. Je vis aussi Julie, ainsi qu'une de ses amies, visitant un marché de Noël, à Skansa, et y goûtant, comme à Helsinki, toutes les spécialités locales me tombant sous la curiosité ; j'ai plus mangé en huit jours qu'en quinze jours normaux.
Un jour est court, hélàs, et je dû partir dès le lendemain, sans même avoir le temps de faire un saut au Vasa, moi qui adore l'Histoire du XVIIIème (plaignez-moi).
Vue de Skansa, en direction de Gamla Stán
Après un léger souci de car (au Cityterminalen, la gare routière (Eh oui, le suédois, pot-pourri d'Anglais d'Allemand, est bien plus compréhensible que le Finlandais), lorsque le car pour Stavska Airport arrive, on le remplit, puis lorsqu'il n'y a plus de place assises, Förgot, Förgot, l'on fait circuler les pauvres pékins qui demeurent sur le quai, le prochain car étant dans une demi-heure), après avoir, disais-je, laissé passer un car, je pus monter dans le mien.
L'aéroport de Stavska est à 95 km de la capitale, ce qui fut l'occasion d'une découverte de cette campagne enneigée.
Quelques heures après, ayant survolé le Danemark, le nord des Pays-Bas, et la vaster mer de nuages qui était au sud, je me posai à Beauvais, de retour en France, dans la brume et la grisaille.
Un peu de car jusqu'à la Porte Maillot, et me voilà rentré à Paris.
La suite de mes vacances fut plus classique, Noël en famille, à Grenoble, un peu de ski, rino-pharyngite, et donc fin des projets de réveillon du 31 avec des amis, convalescence, avion pour Gatwick, suite de l'année scolaire.
Cette semaine, un peu de travail ; dans quelques semaines, d'autres voyages.
L'an prochain, la suite de Sciences Po.

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