lundi, novembre 20, 2006

L'Unité

Les conditions semblent, de nos jours, réunies pour un nouveau 21 avril.

Je ne cherche pas ici à me lamenter sur une quelconque crise française ; il n'y a guère que les Français, pour douter de la France. Vivre à l'étranger, c'est prendre conscience de l'influence, de l'aura, des capacités de la France.

Je ne fais que constater la présence du Front national, et les dissensions au sein des courants politiques majeurs.

La désignation de Mme Royal comme candidat du PS aux présidentielle fera-t-elle éclater son parti ? cela semble peu probable, et si certains hiérarques, tel Mélenchon, pourront peut-être se trapprocher des communistes et des trotskystes, le mouvement devrait être tre faible.
La question, à mon sens, est ailleurs : certains électeurs, proche de l'alter-mondialisme, ne se détourneront-ils pas du grand parti social-démocrate ? d'autres, proches de M. Strauss-Kahn, n'ont-ils pas déjà évoqué Bayrou ?

Pour ce qui est de l'UMP, rupture semble rimer avec fracture ; fracture entre Villepinistes et Sarkozystes s'entend. Le spectre de 95 ne semble pas si loin, la situation actuelle ayant d'étranges similitudes avec la Cohabitation de Velours.
La présence de deux candidats, représentant chacun des deux principaux courants du parti actuel serait bien évidemment la porte ouverte à la défaite.

Nous verrons si la politique menée par Nicolas Sarkozy a porté la hache dans l'électorat du gros paour que vous savez, c'est possible ; mais quand cela serait, ne crions pas victoire trop vite, nous n'en serions sûrs que le soir du premier tour. Partons en campagne avec l'idée, d'un FN puissant, d'une extrême-gauche à ne pas souhaiter unie.


"L'honneur, le bon sens, l'interêt supérieur de la patrie", soixante ans ont passé, mais le bien public n'en doit pas moins être le but de tout acte politique
Ceci dit, que faire ? se rassembler.

Les partis dits de gouvernement, les partis qui soutiennent la liberté, les institutions de notre République, et une certaine idée de la France ont le devoir de chercher, dans l'honneur et par le dialogue, l'unité de leurs familles politiques, afin de garantir à leurs concitoyens un débat libre, ouvert, respecteux.

Mme Royal et M. Sarkozy ont actuellement une position privilégiée au sein de leurs familles politiques, ils doivent agir en ce sens.

P. S. Je viens d'apprendre que, dans un entretien à paraître demain, dans Le Figaro, le Premier ministre aurait déclaré, La victoire passe par le rassemblement, et Sachons entendre toutes les idées et faire une place à chacun. La voie est là,Where there is a will, there is a way.

Nous prenons le tournant.

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L'Occupation la plus noble dans la paix



Le Parti socialiste nous a donné un bel exemple de démocratie interne et de responsabilité, et s'est plutôt grandi, par ce dernier débat. Certains disent qu'un tel étalage pourrait lui nuire, je ne le crois pas ; regardons les choses en face, ce débat a fait revenir sur le devant de la scène un parti agonisant, traîné neuf fois le long des Maréchaux, par l'UMP, comme Achille par Hector.
Enfin, le voilà réuni, aguerri, prêt au combat.

Un temps où le Président de la République avait 48 ans, et où de nombreuses réformes étaient entreprises.




Ségolène Royal, tel VGE en 1974, a joué son va-tout, sachant pertinemment qu'elle se ferait écraser sans pitié aucune au lendemain d'une défaite ; comme Valéry Giscard d'Estaing, elle a gagné, et ne pourra plus jamais être totalement écartée du jeu politique.
Si elle remporte l'élection, en 2007, il risque d'y avoir de légères turbulences, au PS.

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vendredi, novembre 17, 2006

"Je remercie les horreurs"

Ce message n'est qu'une annexe du précédent.

Ségolène Royal est certes critiquable, mais je dois reconnaître qu'une personne capable de prononcer un discours tel que celui de Melle n'est pas n'importe qui ; quel verbe ! quel entraînement depuis quelque temps !

Caricature parue dans Le Canard Enchaîné

Tant qu'à être dans l'éloge, continuons, avec un très bel extrait du Projet socialiste.

JPR avec Pécresse, lors d'un débat, à Versailles, en janvier.

Ensuite, pour appuyer mes dires sur l'union de l'UMP, je fais appel à Raffarin, ou plutôt à l'entretien qu'il a donné au Parisien, le 9 novembre (au format PDF), extraite de son blog, Les Carnets de JPR.

Précisons que l'ancien Premier ministre ne se rallie pas au vainqueur incontesté en espérant qu'on lui prodigue des places ; il m'avait déjà vanté, au printemps dernier, en pleine gloire de Villepin, le rassemblement autour "de celui qui sera le meilleur candidat pour 2007".

Finissons sur une note amusante ! Le sens de la formule.

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"France expects every man to do his duty"

Ce n'est plus un vote, c'est une surprise ! Le score atteint par Royal, élevé, représente une belle victoire de ses partisans ; en est-ce pour autant une du Parti socialiste ? Il est difficile de tirer des conclusions hâtives.
Son arrivée très récente dans les premiers rangs politiques, et partant le fait qu'elle ne soit pas encore quelqu'un, peut sembler un handicap dans la période de rassemblement qui s'ouvre, voire jeter un doute sur sa capacité à le faire ; mais ses succès des derniers mois dénotent un certain art de la politique.
D'aucuns parlent de vague médiatique (loin de moi l'idée de les contredire) ; mais cette vague fut utilisée, et avec brio, par la Présidente de la Région Poitou-Charentes. D'autres évoquent la longueur et la difficulté d'une campagne présidentielle ; ils mésestiment peut-être la force que donne l'ambition, les soutiens, et une suite de succès. Cette campagne n'est pas encore gagnée pour les socialistes, loin de là ; le Parti socialiste n'en demeure pas moins le second parti de France.

Après des hésitations sur les photos de Royal illustrant ce message, j'ai opté pour la diversité ; et la gentillesse, j'en possède une ou deux moins amènes. Clockwise from left, à l'ENA, dans le cénacle élyséen, le bon goût.
Je suis souvent agréablement surpris (quoique je ne sois pas vraiment surpris) par les commentaires laissés par de nombreux internautes, sur le site du Monde, et de quelques autres journaux. Souvent, quand un journaliste cède à la facilité de la caricature, du lieu commun, ou de l'ignorance, il se voit contesté, et se fait parfois même indûment tancer.
Certes, me direz-vous, les lecteurs du Monde sont des gens très particuliers, des intellectuels ; je ne peux parler de bon sens populaire. Je ne pense pas moins, d'après Siegfried que la plupart du temps, en France, en 2006, "le peuple sait très bien ce qu'il veut, et plus encore ce qu'il ne veut pas."
Tout ceci pour vous dire que de nombreux commentaires, ce matin, sur le site du Monde, critiquaient vertement la candidate du Parti socialiste.
[Avant de poursuivre, message à mes amis partisans de Mme Royale ; je suis content pour vous de cette victoire (mes ponions n'engagent que moi, si j'avais été socialiste, j'aurais voté Strauss-Kahn), qui, pour certains, vous place dans une perspective dorée, avec des entrées en haut lieu, et je vous souhaite bonne chance pour cette campagne où j'aurais peut-être l'honneur de vous contester.]
Ségolène Royal n'est parvenue au premier plan de la politique française récemment, sous le gouvernement Villepin, si je ne m'abuse, et n'est donc pas encore connue ; n'ayant jamais été à la tête d'un (vrai) ministère, n'ayant pas conduit de grande politique, tant au niveau local que national, ayant dit beaucoup de choses et leurs contraires depuis quelques, mois, l'on ne sait si elle serait à la hauteur de la plus haute charge, ni ce qu'elle en ferait.

Elle était belle, dans sa jeunesse...

Pour autant, le peu qu'elle fit, et ses récentes déclarations ne m'incitent guère à l'approbation ; je pensais, il y a quelques mois, que Royal rénovait un parti engoncé dans une rhétorique du passé et un confort bo-bo, assez éloignés d'un peuple que l'on prétendait défendre. Les positions prises depuis par la Présidente de la Région Poitou-Charentes me semblent pernicieuses.
Les socialistes ont-ils voté sur une image ? est-ce là démagogie ? je ne ferai pas de procès d'intention dans ce message, la méthode me répugne un peu. Je me contenterai de discuter rapidement de deux de ses propositions ; et d'ajouter que sa façon de faire de sa féminité un argument politique est très éloignée de la conception que j'ai de cette même politique, même Le Pen ne met pas en avant un tel communautarisme, il parle des immigrés, et non des non-blancs.

...mais quel goût ! (photos issues du site du Monde)

Que penser d'un encadrement militaire des jeunes délinquants ? Cela semble dangereux et facile ; car c'est facilité que d'abdiquer à l'armée le gestion des problèmes sociaux ; car c'est danger que de faire faire le travail de la Police par des militaires, cela casse leur image auprès du peuple, et mine l'autorité de l'Etat. Le dernier exemple d'une telle mesure est celui des évènements d'Algérie, quand on a pensé qu'il suffisait d'envoyer l'armée pour combattre des terroristes ; quelle efficacité !
Comment approuver la création de jurys citoyens ? le seul jugement démocratique des élus est celui des urnes ; un verdict rendu par quelques dizaines de citoyens tirés au sort perdrait, dans notre démocratie, toute légitimité.
Sauf évènement extraordinaire, tel un 21 avril à l'envers, le PS n'a pas encore ma voix.
Il va falloir que l'UMP sache s'unir afin de l'éviter, elle le doit aux Français ; après le 14 janvier, si les sarkozystes, comme cela est très probable, devaient être en majorité, ils auraient le devoir de faire les premiers pas. Que dis-je ? ils en ont le devoir dès à présent, la nuit dernière doit être un catalyseur, et cette unité se faire tant sur les hommes que sur les idées.
Il leur faut faire une place aux villepinistes, et aux idées qu'ils véhiculent.
J'ai écrit un roman, je vous laisse.

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lundi, novembre 13, 2006

"Le Pouvoir n'use guère que ceux qui en sont privés"

Hier était le 376ième anniversaire de la Journée des Dupes ; cela ne semble pas très sexy, dit comme cela, mais si l'on considère que le vote des militants socialistes aura lieu dans quelques jours, cela change tout. Assisterons-nous à une nouvelle Journée des Dupes ? verrons-nous, nous aussi, la situation politique se renverser, l'avance de Mme Royal devenir plus ténue que ce que semblent montrer les media ?
La Journée avait vu Marie de Médicis défaite par Richelieu en plein Luxembourg, le 16 novembre verra peut-être la Présidente de la Région Poitou-Charentes triomphante.


Le potrait officiel, improvisé par Gisèle Freud ; je le trouve fascinant, il est l'image même de l'Homme d'Etat, du Mitterrand parisien et cultivé. Tout, du lieu à la reliure du livre, en passant par le front éclairé, tout est là ; rien ne manque. L'homme avait ce sens de la formule, de la mise en scène, de l'Histoire qui n'appartient qu'aux grands esprits ; qui ne se souvient pas du Panthéon ?
Source, RFI
Ayons, en ce moment, une pensée pour ce fascinant personnage qu'était Mitterrand ; qu'eût-il dit ? peut-être, pour parodier un mot rapporté par Michel Rocard, Il n'y a pas de parti socialiste, il n'y a que des héritiers de François Mitterrand. Oui, car tous les socialistes lui doivent l'importance de leur parti, de nos jours ; mais en allant plus loin, qui accompagna les premiers pas politiques de Laurent Fabius ? et de Ségolène Royal ?
Dominique Strauss-Khan, lui, eut pour ancien tuteur Jospin, mais Jospin doit beaucoup au Florentin.

J'évoquais, tout à l'heure, le projet de l'UMP ; il sera intéressant de voir en quelle mesure il sera modifié, à partir de jeudi. La suppression des certaines mesures, contestées par les centristes pouvant constituer un pas vers eux, et vers l'union que prône J.-P. Raffarin ; le principe des peines plancher, par exemple, pourrait être abandonné.
Ce serait là, de surcroît, la reconnaissance du principe de l'individualisation des peines ; il serait rassurant que la majorité le fasse.


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"Pends-toi, brave Crillon"


François Fillon était vendredi à Londres où, dans un salon d'hôtel de Pall Mall, il exposa les grandes lignes de l'avant-projet de l'UMP pour les échéances à venir.
Il fut, dans l'ensemble, assez convaincant, ses talents d'orateur et une assisstance gagnée à sa cause aidant ; il n'y avait guère de Chiracquiens parmi les invités, la ville ne s'y prêtant pas.

A l'Assemblée, en mars 2006. Il n'y a pas de photos de la réunion, désolé ; j'avais oublié mon appareil.


Bien sûr, ce n'est pas même là un projet (les conseillers nationaux ne devant se prononcer que jeudi), et rien ne dit qu'il ne sera modifié avant les élections, ou après, si l'UMP les remporte, afin d'être appliqué dans la concilliation et le respect de l'adversaire ; mais cela permet néanmoins de se faire une assez bonne idée de ce à quoi s'attendre, dans l'optique d'une victoire de la majorité, l'an prochain.

Le principal concept nouveau qu'il développa fut la masse critique de réformes à accomplir après les élections, comme opposé à la réforme tranquille du gouvernement Raffarin ; c'est la la traduction dans les faits de la rupture, montrer aux Français, et particulièrement à ceux qui s'en détournent, que la politique peut véritablement changer la vie*. Ceci aurait, de surcroît, l'avantage, pour le gouvernement, de ne conduire qu'à une seule confrontation avec les syndicats, au rebours de la politique critiquée.

Autre grand axe souligné ce soir là, la réforme des institutions, comprenant un renforcement des pouvoirs du Parlement, notamment en terme de contrôle de l'action gouvernementale, ou de l'administration ; un récent rapport parlementaire n'y est sans doute pas étranger.

A propos, il semble que depuis ce rapport, Philippe Séguin s'excite, depuis ce rapport ; le Premier président de la Cour des Comptes met en marche ses réseaux afin d'éviter le rattachement de son institution au parlement. Certains le taxeront sans doute de corporatisme (quoique cela n'ait pas filtré dans la presse, l'on se contente d'en parler dans les milieux parisiens), mais je pense qu'il a raison ; il est important d'avoir une juridiction indépendante pour contrôler les comptes de l'Etat.

C'est justement le rôle que l'on veut faire tenir au parlement, me direz-vous ; certes, et il est bien qu'il le fasse, mais le parlement est une institution essentiellement politique, et politique n'est pas toujours signe d'objectivité. En ce sens, il est important d'avoir, en plus d'instances politiques, certains lieux où l'on se décide sans positions partisannes ; à la Cour des Comptes ou ailleurs, peut importe, mais il importe que le lieu existe.

* La formule employée ici, vous l'aurez compris, n'est pas de M. Fillon.

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jeudi, novembre 09, 2006

"Foutez-moi tout le monde dehors !"

Voici quelques images de la Bonfire night dont je vous avais parlé ; j'ai assisté au fameux défilé de Lewes.

Il faudrait vous parlez de mes cours, m'écrivent certains ; vous vous doutez bien que si le sujet n'avait pas encore été évoqué, c'est bien qu'il n'était pas central dans ma vie.
J'ai, ce semestre, quatre matières, chacune correspondant à deux heures de cours en amphi, et une heure de conférence de méthode par semaine (rythme élevé, j'en conviens, dont Hicham ne doit pas avoir idée).

En fait de matières :
-Public Law, le grand classique, à la Jan plus qu'à la Duhamel, le Droit administratif en plus, mais il est vrai que les deux piliers du Droit public sont confondus, au Royaume-Uni ;
-Law of Tort, pour faire une excursion chez les privatistes, intéressant, mais sans plus ;
-Law and Policy of the European Union, ou comment découvrir l'étendue de son ignorance de la législation européenne ;
Classical Political Theory and International Relations, le cours Sciences Po par excellence, Balans, Colas, et Compagnon tout à la fois.
Les trois premiers se poursuivront jusqu'à la fin de l'année, les second et troisième trimestre voyant apparaître des choses plus prenantes, de l'économie notamment.

Ici, une banderole anti-papiste ; il y avait là des dizaines de milliers de personnes, mais très disciplinées, en un mot, Britanniques.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, les policiers étaient obéis ; le contraste avec la foule qui se presse le soir du Quatorze Juillet, à Bir-Hakheim, après le feux d'artifice, était impressionnant.


Une partie du défilé, comprenant notamment des courses de chariots de feux.

Le plus calme château d'Arundel

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"Certainly not happiness ! Pleasure"

Beachy Head, le cap de Bézeviers
Je vous parlais de la température, je viens d'apprendre par PiM qu'il faisait, samedi dernier, -5 devant sa fenêtre ; je ne suis pas dans la même cour que ceux d'Helsinki.
Le travail m'ayant forcé de rester éloigné de mon blog pour quelques jours, voici un résumé du week-end ; mes parents, que je n'avais presque pas eu le temps de voir à mon retour d'Amérique sont passés me rendre visite, c'était donc très agréable.
En plus du nécessaire (un manteau, un vieux jean, etc.), ils m'ont monté les Mémoires du comte de Tilly, ceux de l'abbé de Choisy, et des chocolats ! un trésor, qui ne m'a d'ailleurs pas aidé à avancer ce foutre d'Essai sur Hobbes.

Des falaises près de Eastbourne

Un grand merci à Hki, s'il lit un jour ces lignes ; son blog est aussi amusant et intéressant qu'il m'a été donné de le connaître (lui, non le blog) ; regard détaché et détachant sur Paris, Bordeaux, l'Allemagne et le Glupistan.

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mercredi, novembre 01, 2006

"Fin de Partie"




Ici, le début du mois de novembre est un temps de fêtes et de célébrations ; ces dernières n'avaient pas commencé que déjà annonceurs et commerçants signalaient leurs produits de Noël.


Vous connaissez Halloween, tradition plus ancienne ici qu'enFrance, influence de l'Irlande oblige, mais pervertie par un mauvais goût qui se décline en soirées où la moitié des femmes a trouvé original de se déguiser en French Maids, l'autre en filles de joie, quand les hommes ont opté pour les vampires d'oppérette ou les vieux T-shirts déchirés et bariolés de peinture ( quand ce n'est pas de sauce HP).
Je publierai sans doute une photo de ma lanterne d'Halloween, si j'en ai le temps.


Notons aussi le 11 novembre, Remembrance Day, précédé d'une campagne de vente de coquelicots de papier, qui fleurissent aux boutonnières, au profit des anciens combattants.


Une de ces fleurs de papier.


Ces Poppy Flowers sont un symbole de ces hommes, de leurs combats, de leurs souffrance car ills couvraient ces champs de Flandre où combattit les Corps expéditionnaire du général French, durant la grande Guerre.
Ils furent immortalisés par le fameux poème de John McCrae, soldat canadien,


In Flanders' fields the poppies blow
Between the crosses, row on row,
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amidst the guns below.
We are the Dead. Short days ago
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved, and were loved, and now we lie
In Flanders' Fields.

Le prince de Galles et la Princesse royale lors de la cérémonie du 11 novembre 2005, au Cénotaphe
(photo, Services du prince de Galles).
Enfin, plus gai, la Bonfire Night, qui commémore l'échec de la Conspiration des Poudres. En effet, dans la nuit du 4 au 5 novembre fut déjoué un complot catholique visant à faire sauter le Palais du Parlement lors d'une séance plénière, à laquelle devaient assister le Roi, James I, et le prince de Galles, l'un des auteurs de l'attentat manqué, Guy Fawkes, étant surpris dans les caves du Palais, une torche à la main prêt à bouter le feu à plusieurs barils de poudre.
Les Londoniens, apprenant la nouvelle, allumèrent spontanément des feux de joies ; cette pratique fut reprise d'année en année, on prit l'habitude d'y adjoindre des feux d'artifice et des autodafés de figurines aux l'effigies du Pape et de Guy Fawkes.
La ville de Lewes, dont je vous avait parlé, est fameuse pour ses festivités, à cette occasion.
Pourquoi le titre de ce post ? car hier soir, ayant manqué le dernier train de banlieue, il a bien fallu rentrer à pied (le ticket de bus étant à £2,50, non merci), en suivant marchant le long d'une voie express déserte (en termes de voitures, car tous les vagabonds de la ville semblaient s'y être donné rendez-vous), puis du périph, puis enfin des rues de la ville.
Le côté amusant de la promenade était de voir d'innombrables lapins, là où la voie longeait les terres d'un aristocrate local, non bâties, sorte de coin de verdure enfoncé dans l'agglomération, et cinq renards, bien peu farouches, en approchant des premières maisons ; ces sales bêtes doivent pulluler, depuis le Hunting Act de 2004.
Beaucoup de lapins, quelques renards à proximité des habitations, et ne semblant guère avoir peur de l'homme, vous aurez compris que ces derniers fouillent dans les poubelles.
L'hiver arrive ; il faisait, ce matin, 4 degrés.

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